21eme jour

Après la journée de marche d'hier, celle-ci est reposante.

Le petit déjeuner est très moyen comparé à ceux du Mato Grosso Do Sul, mais la villa française est charmante et on s'y sent bien. Je branche l'ordinateur, planning, quelques mises à jour du blog, l'écoute des messages vocaux, les appels par skype des recruteurs, organisation... Que vais-je faire ? Je contacte Killy par facebook, puis plus tard je l'appel directement, tout juste le temps d'échanger quelques mots, sa batterie est à plat. J'aimerai la revoir. Je pense être samedi, nous sommes vendredi. Pas de nouvelles. Je doute entre partir dès ce soir ou rester ce week-end et partir lundi. Je décide de rester.

Un bus me transporte jusqu'à la Rodovaria pour acheter mon ticket. Sur le trajet, quelques statues forment une ronde au milieu du fleuve.

La soirée approche, j'emprunte le bus pour le Pelô de nuit. Il n'y a pas grand chose. Sur la place Sé, quelques spectateurs se mêlent aux capoeiristes, je prends un verre à la terrasse close du café.

Les mendiants sont aussi nombreux que les touristes. J'observe un client offrir une boulette de viande frite à une mendiante qui l'accepte avec le sourire et la porte contre elle avec affection avant de la manger.

Je prends un taxi, direction Rio Vermeilho. Je dine sous le long hangar ouvert, rempli de tables et de fast food, bio et non bio, longeant le fleuve, tandis que la musique bât ici encore plus que dans toute les rues. A Bahia, vous ne pouvez pas passer une journée sans entendre de la musique, il y en a presque dans chaque rue.

J'ai envie de danser, et je passe la nuit dans le pub Bohémia.

Il est 5H du mat' lorsque je m’effondre sur le lit, le sourire aux lèvres.

Les statues des dieux africains

Le quartier bohême de Rio Vermeilho et son bar la Bohemia